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  • Photo du rédacteurClaudine Hallier

L'isoglucose (glucose et fructose) est il un véritable poison?



Si les études réalisées (malheureusement sur les animaux) montrent sans ambiguïté que le fructose à haute dose entraîne des conséquences néfastes sur la régulation du métabolisme énergétique, l’obésité et le diabète de type 2, il est beaucoup plus difficile de tirer des conclusions aussi claires d’études menées sur l’homme.


D’un côté, le sucre ajouté rehausse le goût, masque l’acidité ou l’amertume, et agit comme conservateur. Il bloque l’oxydation dans les charcuteries et les viandes, et permet la formation de composés colorés et aromatiques.


D’un autre côté, la consommation de fructose est souvent associée à une modification du métabolisme incluant une augmentation des lipides et du cholestérol circulant dans le sang, ainsi qu’une accumulation de graisse hépatique.

Le fructose agit aussi par le biais d’autres mécanismes moléculaires qui provoquent une altération de l’action de l’insuline dans l’ensemble des tissus de l’organisme et induisent le développement de la masse grasse viscérale, considérée comme le « mauvais tissu adipeux».

Par ailleurs, le fructose exerce un effet plus faible que le glucose sur la sécrétion d’incrétines, des hormones intestinales qui favorisent l’action de l’insuline et la régulation de la glycémie. Sa consommation peut notamment entraîner une résistance à l’action de la leptine, une hormone produite par le tissu adipeux et qui agit au niveau du cerveau pour réduire la prise alimentaire.

Alors qu’on sait que le goût sucré provoque chez les animaux de laboratoire une addiction comparable à celle des drogues, le fructose, qui a un pouvoir sucrant cinq fois supérieur à celui du glucose, pourrait agir comme un « super-sucre » entraînant une véritable dépendance.


Conclusion


Il est extrêmement compliqué d’avoir des études prospectives précises à long terme sur la consommation alimentaire dans des cohortes humaines, l’autoévaluation étant très peu fiable dans ce domaine. Il est de plus difficile d’avoir un rapport fiable sur l’isoglucose, car 80% des études sont cofinancées par les industriels de l’alimentation qui réfutent l’éventuel prise de poids lors de sa consommation, alors que des études indépendantes trouvent au contraire que la consommation de boissons, sucrées par ce procédé, peut être responsable de l’obésité.


Ceci dit, il n’y a pas encore le recul nécessaire et d’études vraiment fiables pour affirmer que l’isoglucose en est vraiment le responsable, le terme « POISON » étant très excessif.

Il en est de même pour le sirop d’agave, dont la composition se rapproche de celle du sirop de maïs.

Pour conclure et comme nous le disons souvent, c’est surtout la consommation excessive de ces aliments qui est nocive pour la santé.


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