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Photo du rédacteurClaudine Hallier

Pas de déterminisme dans nos gênes. Comment la cohérence cardiaque peut modifier l'ADN


Voici un article passionnant issu du site: http://www.energie-sante.net/


Si vous croyez que vous êtes à la merci de votre code génétique, excellentes nouvelles, cette idée reçue est enfin remise en question !

A noter qu’elle l’était déjà par Lamark, un contemporain de Darwin ! Selon la science de l’épigénétique (étude des facteurs environnementaux sur la façon dont l’ADN introduit des changements dans l’expression des gènes), les cellules souches, et même l’ADN lui-même, peuvent être modifiés par des champs magnétiques, la cohérence cardiaque, des états mentaux positifs et l’intention. Les meilleurs scientifiques du monde entier sont d’accord: le déterminisme génétique est une théorie erronée.

Juguler la mentalité de victime de la génétique

L’ADN avec lequel nous sommes nés n’est pas le seul facteur déterminant pour notre santé et notre bien-être. Le docteur en biologie des cellules-souches, Bruce Lipton, auteur de The Biology of Belief, explique la différence importante entre le déterminisme biologique et l’épigénétique dans une interview avec le Magazine Super Consciousness :

« La différence entre ces deux facteurs est importante parce que cette croyance fondamentale appelée déterminisme génetique, signifie littéralement que nos vies, qui sont définies en tant que nos caractéristiques physiques, physiologique et émotionnelles sont contrôlées par le code génétique. Ce genre de système de croyance produit une image de personnes étant des victimes: si les gènes contrôlent nos fonctions vitales, alors nos vies sont contrôlées par des choses extérieures à nos capacités de les modifier. Ceci conduit à une victimisation selon laquelle les maladies et les troubles qui se présentent dans des familles, sont propagées au moyen de gènes associés à ces caractéristiques. Les données de laboratoire démontrent que ce n’est pas vrai. »

La théorie de Bruce Lipton est confirmée par Carlo Ventura, MD, Ph D, professeur et chercheur à l’Université de Bologne en Italie. Le Dr Ventura a montré par des tests de laboratoire que l’ADN des cellules-souches peut être modifié en utilisant des fréquences de champs magnétiques.

« C’est comme une machine à remonter le temps. En quelque sorte, vous effectuez une reprogrammation en arrière avec ces cellules qui ont un état indéterminé dans lequel toute sorte de décision est en quelque sorte possible, même la décision de devenir virtuellement n’importe quelle sorte de cellule de l’organisme. Considérons bien le potentiel gigantesque de cette découverte. »

Il ajoute que deux scientifiques Prix Nobel ont même découvert que « les cellules adultes non cellules-souches peuvent être reprogrammées en arrière de manière épigénétique à un état dans lequel elles peuvent éventuellement donner naissance à des cellules neuronales, des cellules cardiaques, des cellules musculaires, squelettiques ou des cellules productrices d’insuline. »

Modifier l’ADN par l’intention

Selon l’Institut HeartMath à Boulder Creek en Californie, l’épigénétique englobe bien plus que l’ADN, notre environnement et les expériences de la vie.

Après deux décennies d’études, les chercheurs ont découvert que des facteurs comme l’amour et l’appréciation ou bien l’anxiété et la colère influencent aussi le plan directeur d’une personne. Dans une expérience, des participants sélectionnés ont été capables de modifier leur ADN en dirigeant leurs états mentaux positifs. On a instruit une personne tenant trois échantillons d’ADN pour qu’elle génère la cohérence cardiaque – un état bénéfique de l’équilibre et de l’harmonie mentale, physique et émotionnelle – avec l’aide d’une technique de HeartMath qui utilise la respiration cardiaque et des émotions positives intentionnelles. L’individu a réussi, selon les instructions, à se détendre intentionnellement et en même temps à détendre deux des échantillons d’ADN à différents degrés en laissant le troisième échantillon inchangé. Les bénévoles du groupe de contrôle qui avaient une cohérence cardiaque faible étaient incapables de modifier l’ADN.

Expression des cellules saines et alimentation basée sur des nutriments quantiques Si nous voulons nourrir notre corps au niveau cellulaire (et non promouvoir la maladie), l’Institut recommande une alimentation abondante en « nutriments quantiques ». Lorsque nous sommes stressés ou négatifs, nos réserves énergétiques biologiques sont détournées de la tâche importante de la régénération et la réparation de l’organisme.

Nous pouvons contrer cette famine cellulaire en nous concentrant sur des véritables états de soin, d’appréciation et d’amour. Ces émotions positives améliorent notre système énergétique et nourrissent le corps, même jusqu’au niveau de l’ADN. HeartMath appelle ces sentiments positifs des « nutriments quantiques ». L’Institut propose plusieurs outils gratuits en ligne qui aident à la création d’un état cohérent rapidement et facilement.


La vidéo est couplée à un battement binaural différencié de 5Hz (base 100Hz) pour stimuler les ondes cérébrales Thêta (détectées lors de la méditation profonde, et lors de l’hypnose), sont ajoutés des bruits de vagues ASMR, pendant 5 minutes.

A faire 3 fois par jour, matin midi et soir, pour de meilleurs résultats.

D’après les spécialistes de la cohérence cardiaque, les bienfaits de cet exercice sont les suivants:

  • Augmentation de l’efficacité du système immunitaire

  • Sensation de bien être et de calme paisible

  • L’esprit s’éclaircit

  • Amélioration de nos réactions face au stress

  • Mise en état d’harmonie des différents systèmes du corps ( respiratoire, immunitaire, cardiaque et digestif)

  • Augmentation dans des proportions très importantes du taux de DHEA ( ralentissant le vieillissement)

  • Baisse de la tension artérielle chez les hypertendus

L’exercice de cohérence cardiaque est tellement efficace contre le stress et ses effets négatifs, qu’il est maintenant utilisé dans l’entrainement des pilotes de l’armée de l’air.

Principales sources : Alter Santé - HeartMath - Super Consciousness - Item Bioenergy - Wake up World Pour aller plus loin

Grandir dans un milieu défavorisé et Instable altère le génome

On savait que le stress contribuait à accélérer chez les adultes un processus naturel : le raccourcissement des télomères (les extrémités protectrices des chromosomes) avec l’âge. Mais c’est la première fois qu’une étude est menée chez des enfants (40 garçons âgés de 9 ans). Des chercheurs de l’université du Michigan ont constaté que les télomères de ceux vivant dans des conditions difficiles étaient plus courts de 19 % par rapport à ceux des enfants issus de milieux favorisés. A l’inverse, les enfants dont la mère a fait des études supérieures ont des télomères 32 % plus longs, et ceux qui grandissent dans une famille stable ont des télomères 40 % plus longs que les enfants vivant dans une cellule famillale déstructurée. Or, des télomères courts, au fil du temps, altèrent les chromosomes et augmentent le risque de contracter des maladies liées à l’âge. B.Ro. – SCIENCE & VIE N°1161 > Juin > 2014

L’ADN peut varier en fonction des saisons

Reproduction au printemps, hibernation en hiver… si de nombreux animaux ont un comportement variable selon les saisons, c’est parce que leur ADN se transforme ! Des chercheurs de l’université de Chicago ont montré que, dans le cerveau de hamsters se reproduisant au printemps et en été, un gène inhibiteur de la reproduction est compacte, et donc inactivé, à mesure que les jours se rallongent. Ce qui permet la production d’hormones sexuelles.

À l’automne, le gène se décompacte peu à peu. E.A. – SCIENCE & VIE N°1155 > Décembre > 2013 Le Stress affecte-t-il notre patrimoine Génétique ?

C’est désormais un fait établi : un stress répété, comme une tristesse durable, modifie notre corps… jusqu’à son patrimoine génétique ! Non seulement le stress entraîne le vieillissement prématuré des «capuchons» des chromosomes, mais il s’inscrit dans nos gènes, modifiant nos comportements. Des anomalies qu’une mère peut transmettre à son enfant.

La preuve formelle a été apportée en 2004 par la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie. En comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme, ou souffrant d’un handicap moteur ou cérébral, elles ont découvert que les secondes, soumises à un stress psychologique chronique, présentaient des signes de vieillissement précoce dans leur ADN. Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.

Inscrit dans nos gènes : L’image est d’autant plus juste quand on regarde ce qui se passe au cœur de nos cellules, là où l’ADN est condensé sous forme de chromosomes.

A l’extrémité de ceux-ci se trouvent les télomères, sortes de « capuchons » qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires. Ceux-ci raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez les mères angoissées, les télomères sont apparus anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré. Ils semblaient appartenir à des personnes plus âgées de 9 à 17 ans !


Comment expliquer le lien entre les émotions et l’ADN ?

Pour l’heure, le mécanisme biologique précis est encore inconnu. Le cortisol, l’hormone du stress libérée par des petites glandes situées au-dessus des reins (les surrénales), pourrait être impliqué. Peut-être en interagissant avec l’activité de la molécule chargée de l’entretien des télomères, la télomérase.

Quoi qu’il en soit, le stress ne s’attaque pas seulement aux télomères : il inscrit aussi sa marque sur nos gènes eux-mêmes, modifiant ainsi de façon ciblée et durable certains de nos comportements.

Cette action relève d’un phénomène biologique baptisé l’épigénétique, par lequel l’ADN est modifié chimiquement par des petites “étiquettes” – des groupements méthyles, dans le jargon des biochimistes – qui empêchent physiquement l’expression de certains gènes.

Les scientifiques ont constaté que le stress et les traumatismes psychiques entraînent des erreurs d’étiquetage épigénétiques dans la zone cérébrale qui gère les émotions, l’hippocampe.

A preuve cette expérience réalisée sur des bébés rats : délaissés par leur mère, ils présentent des modifications génétiques qui bloquent le récepteur aux corticoïdes dans l’hippocampe. Or, ce récepteur contrôle la réponse au stress en réduisant le taux sanguin de cortisol. Du coup, les ratons délaissés deviennent moins bien armés pour faire face au stress. Perpétuellement angoissés, ils souffrent de troubles de la mémoire et d’un comportement dépressif.


Une observation confirmée chez l’homme : des personnes décédées par suicide et qui avaient subi des sévices sexuels dans l’enfance présentent aussi le gène du récepteur aux corticoïdes bloqué par une méthylation de l’ADN des neurones de l’hippocampe.


Et ces anomalies peuvent même se transmettre : lorsqu’une femme est dépressive ou anxieuse pendant la grossesse, le bébé a tendance à présenter un marquage épigénétique anormal sur le gène du récepteur aux corticoïdes. Avec pour conséquence un nourrisson au taux de cortisol élevé, donc très sensible au stress.

Toutes ces observations ne sont pas forcément des mauvaises nouvelles : si notre corps réagit à la pression extérieure, cela signifie aussi que l’on peut se servir de cette pression dans un but bénéfique.


Ainsi, les effets épigénétiques causés par le stress peuvent-ils être annulés grâce à une prise en charge.


Cela a déjà été fait chez la souris avec des antidépresseurs ou des médicaments destinés à la régulation des troubles de l’humeur. Plus simplement, les effets du stress pourraient être inversés avec de l’activité physique et… de la relaxation !

M.Co. – SCIENCE & VIE QUESTIONS RÉPONSES N°6 > Janvier > 2011

Épigénétique : Nos états d’âme modifient notre ADN

À contre-pied du déterminisme implacable du « tout-génétique », de nombreux chercheurs constatent aujourd’hui que nos expériences, nos émotions, nos actions façonnent l’expression de nos gènes en permanence. Si l’on sait depuis longtemps que le stress et les traumatismes psychiques influent à la fois sur les comportements et sur la santé, les récents travaux montrent qu’ils attaquent directement l’ADN.

Violences, mauvais traitements, abus sexuels, abandon et autres traumatismes psychologiques laissent une trace indélébile à l’âge adulte, comme l’avait déjà observé Sigmund Freud il y a plus d’un siècle. Depuis, une multitude d’études cliniques l’ont confirmé : ceux qui ont subi de grands traumatismes dans l’enfance sont globalement plus sujets à la dépression, à la toxicomanie, aux comportements asociaux, mais aussi à l’obésité, au diabète et aux maladies cardiovasculaires.


Pis, ce mal-être s’ancre parfois en nous… avant la naissance !

Car d’autres études montrent que les enfants dont la mère a subi un stress psychologique prolongé ou un traumatisme psychique intense pendant la grossesse ont plus de risques que les autres d’être anxieux, dépressifs, voire schizophrènes. C’est un fait que la psychologie a établi et qui fait consensus : il existe un lien entre traumatismes psychiques et comportements.

Quel lien ? Comment des expériences négatives peuvent-elles s’inscrire dans l’organisme, au point d’affecter durablement le comportement ou la santé ?

L’effet de l’esprit sur le corps

Le secret de cette empreinte biologique serait niché au cœur de nos cellules, là où les effets du stress perturbent l’organisme en s’attaquant à l’ADN.


Ce pouvoir étrange de l’esprit sur le corps, la biologiste australo-américaine Elizabeth Blackburn, prix Nobel de médecine 2009, et Elissa Epel, psychiatre à l’université de Californie, l’ont montré en 2004 en comparant l’ADN de mères d’enfants en bonne santé à celui de mères d’enfants atteints d’une maladie grave et chronique, comme l’autisme ou un handicap moteur et cérébral.

Eh bien, chez ces dernières, soumises au stress psychologique chronique, l’ADN présente des signes de vieillissement précoce… Comme s’il était « rongé » par l’angoisse.


Plus précisément, c’est l’extrémité des chromosomes qui est atteinte. En effet, au cœur des cellules, l’ADN est condensé sous forme de chromosomes, à l’extrémité desquels se trouvent des « capuchons » appelés télomères qui les protègent de l’érosion au fil des divisions cellulaires.

Cependant, ils raccourcissent progressivement au fur et à mesure que la cellule vieillit. Or, chez ces mères angoissées, les télomères sont anormalement courts, reflétant un vieillissement accéléré de 9 à 17 ans ! « Nous observons ainsi un lien direct entre les émotions et ce qui se passe dans la cellule, précise Elissa Epel.

Et nous avons aussi constaté que lorsque le niveau de stress diminue la longueur des télomères augmente ! » Comment le stress pourrait-il raccourcir les télomères ? « On ne comprend pas encore le mécanisme, reconnaît Elizabeth Blackburn. Nous cherchons du côté des interactions entre le cortisol, l’hormone du stress, dont le taux élevé est associé à une réduction de l’activité de la télomérase, la molécule chargée de l’entretien des télomères. »

Fixés aux extrémités de chaque chromosome, les télomères raccourcissent progressivement au fil de l’âge. Mais un stress chronique peut les réduire de manière anormale, jusqu’à accélérer le vieillissement cellulaire de plusieurs années.

Transmis sur au moins deux générations Empreinte de nos expériences au cœur de nos cellules, le marquage épigénétique de nos gènes peut se transmettre à la descendance. Et lui faire ainsi subir le poids de notre passé. C’est ce que révèle une étude célèbre, menée en 1992 sur la famine ayant frappé les Pays-Bas en 1945. En réaction au manque de nourriture, les bébés conçus à cette période étaient plus petits que la moyenne, et avaient plus de risque, à l’âge adulte, d’être atteints de diabète ou de maladie cardiovasculaire. Jusque-là, rien que d’attendu. Mais ce qui étonne, c’est que leurs propres enfants souffrent eux aussi d’un faible poids de naissance et d’une mauvaise santé.

La cause ? L’empreinte épigénétique laissée par la famine a été transmise sur deux générations. Certes, les marques épigénétiques sont réversibles et malléables, mais elles peuvent donc aussi être transmises presque à l’identique à la descendance. A une condition : qu’elles soient « imprimées » dans les spermatozoïdes ou les ovules.

Or, le stress psychologique, lui, ne semble laisser ses marques que dans le cerveau. « Il est possible que les abus subis dans l’enfance entrainent des changements épigénétiques dans les cellules reproductrices, mais nous n’en savons rien », conclut Moshe Szyf. La question reste donc ouverte.

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